vendredi 4 février 2011

Je suis en train de lire le texte reçu en classe qui décrit la relation humaine qu'on eut Toscanelli, intellectuel, et Brunelleschi, architecte. Toujours intéressant de voir comment deux être ont joint leur connaissances et leur passions pour mener à bien leur projets et sans trop s'en rendre comte, faire avancer leur temps. Inspirant.

Je survole leur intérêt pour l'optique, l'oeil, la perspective, et j'ai l'impression tout à coup de comprendre comment les découvertes de l'époque à ce sujet ont pu modifier la vision du monde qu'avaient les gens. Je le réalise simplement en me souvenant de mes propres premiers contacts avec les notions d'optique et de perspective.

Marie Bilodeau J. 
Dessin d'observation. Intérieur d'une tour.
Mon intérêt de toujours pour le dessin s'est trouvé insufflé de nouvelles possibilités lors que j'ai appris au fil des années et des cours, les différentes règles de la perspective. Par des notions géométriques simples, puis de plus en plus complexes, j'ai pu me mettre à dessiner des éléments et des espaces de plus en plus habilement. Au fur et à mesure que j'apprenais à appliquer ces règles aux formes que je dessinaient, mon oeil apprenait lui aussi à reconnaître autour de moi, l'application de ces règle à toutes images qui me parvenaient. Cette validations m'a permis avec le temps de dessiner par simple observation, en référant aux règles apprise de façon maintenant beaucoup plus instinctives que systématiques. Ces théories, qui me sont arrivées ayant déjà été observés, réfléchis, peaufinées et vérifiées par d'autres, avaient déjà marquées la conception du monde que les gens ont depuis des centaines d'années. Elles sont aussi traduites dans les images bidimensionnelles qui m'entourent depuis ma naissance.



Il n'en était pas de même pour Toscanelli et Brunelleschi ainsi que pour leur contemporains. Les images qui les entouraient, reflétant la conception collective qu'on avait de la bidimensionnalité à l'époque, n'affichaient aucune représentation de ces effets optiques qu'ils observaient peu à peu, en s'outillant de nouvelles inventions (le miroir par exemple) et de nouvelle réflexions qu'il partageaient avec les intellectuels des communautés qui les entouraient. Chaque nouvelles observations étaient à vérifier et à débattre. Les premiers à jeter un oeil aux élévations en 3 dimensions d'édifices à construire, devaient être drôlement dérouté alors que leur conception de la bidimesionnalité n'avait jamais contenu cette représentation de la 3e dimension! En fait j'ai un peu de mal à figurer leurs dispositions mentales de l'époque, de façon normale j'imagine.



Gravure de Durër
Je m'imagine par contre la tâche considérable et l'effort intellectuel que devait représenter la mise en place de ces notions de base, et toute l'exploration préalable. J'imagine aussi leur enthousiasme extrême à voir ces nouveaux outils leur ouvrir des portes et leur permettre des applications totalement inédites à leurs métiers ou disciplines. J'entrevois ici tout le déploiement qui s'en suivra dans le domaine de la peinture et des arts. Quelle bouffée d'air frais ce devait être!

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